le grand hall d'assemblage
Créés en 1983, les chantiers Gamelin de La Rochelle sont spécialisés dans la construction de navires à passagers de moins de 24m et de bateaux de servitude et militaires.
Manquant d'espace à La Rochelle, Gamelin a créé une implantation à Saint-Malo en décembre 2006 après la disparition du chantier ABN.
Ils ont repris les anciens locaux d'
Alstom Leroux Naval, dont le grand hall d'assemblage (photo ci-contre).
le navire à passagers Fort Vauban
en cours de finition (02/2008)
Un premier bateau à passagers de 18 m, le
Fort de la Prée a été livré en mai 2007 à une filiale rochelaise de Gamelin, qui l'a loué à un armateur corse à Saint-Florent.
Un second navire à passagers de 22 mètres, valant environ 1,2 million d'euros, a été mis à l'eau en juin 2007, le
Pen Castel, destiné à la société Navix, pour le Golfe du Morbihan.
Deux autres navires devaient être produits en 2008. Un yacht de 43 m est actuellement en construction à Saint-Malo.
Une autre filiale du groupe a été créée à Saint-Malo pour l'activité de maintenance et de réparation navale, spécialisée dans les navires de pêche et les ferries.
Actualités du chantier
Le tribumal de commerce de La Rochelle a décidé le 6 février 2009 que les
chantiers navals Gamelin seraient repris par la SMI (Socièté Morbihannaise des Iles).
Cette socièté est filiale à de le CNN (Compagnie Nationale de Navigation) et du groupe CNIM (Constructions Industrielles de Méditerranée).
Mais le 25 mars, la Cour d'appel de Poitiers a modifié le jugement de la Chambre de Commerce de la Rochelle, confiant ainsi la reprise de Gamelin au chantier boulonnais Socarenam et au groupe vendéen Ocea.
Socarenam récupère le site de Gamelin de Saint-Malo et assure conserver les 28 employés malouins. Quant à Ocea, il récupère le chantier de La Rochelle.
Le 21 janvier, les chantiers navals Gamelin avaient été mis en liquidation judiciaire avec prorogation d'activité de deux mois.
Cinq candidats se sont manifestés pour une reprise de la société sur les sites de La Rochelle et Saint-Malo.
Déclaré en cessation de paiement fin novembre 2008, le chantier Gamelin, implanté à Saint-Malo depuis fin 2006, avait été placé en redressement judiciaire.
Le tribunal de commerce lui donnait 6 mois au chantier charentais pour retrouver une situation saine.
Après le suicide du patron des Chantiers Gamelin le 23 décembre dernier, sa fille a fait appel aux dons sur
Facebook afin que les employés soient payés.
Elle a récolté à ce jour (22/01) la somme de 150 000 €.